Il faut
parfois
écouter
le
cœur
du
puits
descendre
descendre
si
profond
jusqu’aux
entrailles
de la
terre
viscères
humaines
qui
disent
ce
pays
sans
nom
si
proche
Ainsi
tu es venu
le petit grain de sel
dans ta paume
gardant
en
toi
ce que j’avais
protégé
approche
mon
enfant
J’ai
rêvé
ma main
posée
au creux
de
ton
écoute
j’ai
cueilli l’écume
éphémère
fleur d’eau
d’instant
et j’ai
reçu
ses
chants
L’enfant
est là
seul
sur le
rivage
il fait
nuit
et son
regard
s’épuise
dans les
yeux
de
l’océan
La vague
lasse
se retire
elle crois
se libérer
mais
elle emporte
tout
avec
elle
Il est
parfois
comme
cela
une petite goutte
en équilibre
sur le bord
des paupières
dans le silence
des mots
l’accueil des
visages
et
cette
de
les
aimer
J’entends
le premier
cri
le
rire
de
l’enfant
être
petit être
cocon
qui se délivre
avant même
les ailes
déployées
j’entends
ton rire
que le vent
sème