Au cours d’une marche
durant laquelle
les yeux s’ouvrent
au gré du frôlement
des herbes
des brindilles et
de tout ce qui
s’anime
avec les bourgeons
et ce vent infime
mêlé
l’oreille
se tend
aux chants
revenus
des oiseaux
des grillons
de la mouche
je croyais apercevoir
les premières
primevères
sentir
le frémissement
des crocus
entendre l’hymne du
merle
aube et crépuscule de
rire
entendre
l’appel de l’arbre
cette sève de vie
en toi
et mon regard s’est
figé
un instant
sur de vieilles pierres
éboulées.
Quelque chose
quelque chose en elles
suintait
se libérait
par tous leurs pores
dans ce souffle
timide
intime
Et les pierres
se sont
mises
à
parler
superbe
RépondreSupprimerUn très grand merci, Thierry !
SupprimerC'est magique... J'aime quand tu fais parler les pierres, et, pourtant, je pensais que tu préférais leur silence. ;)
RépondreSupprimerPasse une douce soirée.
Le seul silence que j'aime est le mien. Entendre. Disparaître pour être pleinement d'écoute...
SupprimerJe bataille pour faire paraître un autre récit
Quand l'écoute vient du coeur, tout parle dans le silence. Avec mon amitié. Joëlle
RépondreSupprimer