J’ai rêvé
dans ce temps de nuit
où l’être se fait
arbre
qui n’est plus
qu’écoute
bien au-delà de lui
entre les racines et la cime
de la terre
J’ai rêvé et j’ai vu
ce regard féminin
ce regard de mère
empli de haine
cette femme
trucidant
une famille entière
parce quelle ne respirait plus
sinon par le sang coulé
le rachat
du sang
des siens
je l’ai vue continuer
sa marche de vengeance
apparaître dans un autre appartement
le regard souriant
pour entrer
recevoir cet accueil
au-delà de l'offrande
et
recevoir cet accueil
au-delà de l'offrande
et
n’épargner
personne…
personne…
Comme ce n’était qu'un rêve,
j’ai fui cette machette
derrière la porte
j’ai fui sur le balcon
emmenant avec moi
une mère et l’une de ses enfants
et nous avons tout vu
de cette haine
déchaînée
de nos proches
tués
C’était un rêve
et
ce n’était pas
que
cela
Cela serait formidable si ce n'était qu'un rêve!
RépondreSupprimerLa réalité est là.. et c'est l'horreur
Que pourrions nous faire
pour arrêter cette torpeur ?
Si le rêve permettait d'effacer toute cette réalité ! S'il libérait le seul souffle vital, celui de la tendresse !
RépondreSupprimerMerci, Jeanne, pour ces mots.
espérons que le rêve ne soit pas réalité et pourtant dans ce monde il y en a qui se font massacrés ainsi
RépondreSupprimerUn rêve .....mais le rêve n'est-il pas le souci du réel , une traduction d'un sentiment?
RépondreSupprimerLa vie ne donne pas toujours de beaux rêves.
Douce soirée Anne