quand l’enfant donne ce qu’il a reçu
Il y
avait
là
le ciel
son
petit ventre
tout
rond
qui
tentait d’approcher
la terre
se
piquait parfois
aux
sapins
persistait
malgré
cette
ligne d’horizon
qui
offrait
ses
courbes de chagrin
Il y
avait la terre
qui
accueillait
se hissait
tendant
maladroitement
ses
crêtes
acérées.
Il y eut
un enfant
pieds
nus
marchant
dans les herbes
qui
s’arrêta
là
sentit
la rosée
les
larmes de la terre
levant
les bras
reçut
les pleurs du ciel
et
caressa
son
petit ventre
tout
rond
Il y eut
cet
instant-là
d’éclats
de
lumière
Anne, avec cette poésie tu tiens une veine riche et féconde, simplicité,lumière, don d'enfance, justesse, profondeur et légèreté.
RépondreSupprimerJe te parlerai d'un projet que je suis en train d'élaborer... Je réserve ce poème, tu veux bien ?
Amitié
Bien sûr que je veux bien, surtout si cela donne à l'homme d'entendre autre chose. Et puis, tu sais ma confiance, dans ce sourire de la sittelle au bord de l'eau
SupprimerCe poème est une merveille.
RépondreSupprimerQue te dire d'autre sinon que j'aime ?
Passe une douce soirée.
Bien sûr que je veux bien, surtout si cela donne à l'homme d'entendre autre chose que lui même... Amitié dans le souffle
RépondreSupprimeril y a tant à découvrir de la nature
RépondreSupprimerIl y a tant à apprendre
SupprimerTout en rondeur et émerveillement ce poème est un don que je garde bien au fond du coeur. Merci Anne. Amitié. Joëlle
RépondreSupprimerJe suis heureuse que tu le gardes au fond du cœur,Joëlle. Amitié
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