A portée de main
le mot
l’image
mais rien
ne
revient
le ciel
si clair
devient brumeux
jusqu’à
imprégner mon regard
imprégner mon regard
dans ce puits d’obscurité
j’ai beau passer ma main devant les yeux
lire au creux de ma paume
tout n’est qu’un grand vide
même mes rides
ne me soufflent
aucun
souvenir
Alors
quand
dans cette maison capitonnée
la mésange chante
dans cette maison capitonnée
la mésange chante
là,
quelque part,
sur cette branche
que je ne peux plus apercevoir
dans ce parc
aux repaires effacés
où je n’ose plus même marcher
quand j’entends
le murmure de la brise
et les trilles du rouge-gorge
qui sautille dans l’herbe
je revis
je vis
l’instant
même si
lorsque tu t’approches
je
ne
te
reconnais
pas
ne te connaîtrai
plus
ne te connaîtrai
plus
le vide on est bien embêté avec mais ça repose
RépondreSupprimerJe ne sais pas si ce vide-là est reposant qui muselle tout souvenir.
Supprimeril y a des moments où on est dans le vide heureusement ça ne dure pas
RépondreSupprimerCet instant présent qqui devient un trésor de vie , d'existence ..... de bonheur .Surtout ne le brisons pas.
RépondreSupprimerPoème magnifique , d'une grande douceur .
Belle soirée Anne
Un très grand merci, Andrée ! Belle journée à toi.
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