dans ce souffle porté par ceux qui résistent
Ce soir
un cheval hennit
se cabre
se redresse
frappe le sol
de
son
sabot
comme un écho à ce que la terre
lui
murmure
Pourtant
tout semble si calme
à part le bruissement du vent
parmi ces toutes petites brindilles
tout n’est que silence
comme une plaine sereine
apaisée par un ciel étoilé
Mais ce frein du regard
ces ornières infligées
lui ont donné d’entendre
chaque frémissement de l’homme
le cliquetis des chaînes,
le sifflement du fouet
l’humiliation
le sang
jusqu’au
mutisme
cette profondeur du silence
Alors
son sabot frappe la terre
il frappe
frappe
frappe
et frappe encore
au rythme d’un cœur qui bat
le cœur
d’un
peuple
qui se relève
Belle résonance ..!
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup..
Merci
La violence du sabot qui frappe la terre fera-t-elle fuir la violence ordinaire? Je pense au Dalai Lama avec ce titre : "Cent éléphants sur un brin d'herbe"! Amicalement. Ch
RépondreSupprimerJe crois en la force du brin d'herbe, cette force de paix ! Merci pour ces mots Christiane. Amitié à toi. Anne
SupprimerC'est très beau Anne...
RépondreSupprimerUn très grand merci, Renée ! Belle soirée.
SupprimerCette force que le sabot emploie à frapper cette terre puisse-elle résonner bien loin pour transmette le message et le partager.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ce poème plein d'espoir.
Belle soirée Anne