Ce n’était que
l’effleurement
de l’onde
le doux balancement
des branches
l’écume
à peine
posée
le souffle
si
léger
l’arbre
se
révélant
comme une
offrande
à
la terre
qui murmure
la mer
qui accueille
au ciel
qui reçoit
ce n’était que cela
ce grand bonheur-là
de n’être
que
brindille
et
retrouver
la
voie.
Oui ! retrouver la voie et la suivre sans bruit dans la modestie des herbes du chemin.
RépondreSupprimerDans le balancement du roseau qui accueille ce qu'il reçoit, cette richesse-là jamais infime
SupprimerN'être que brindille, quelle joie!
RépondreSupprimerQue ce texte est beau, merci mille fois!
Hélène*
Quel bel hommage aux brindilles si légères et fines qu'on pourrait ne pas les apercevoir! Amicalement. Christiane-Anda
RépondreSupprimerLa nature t'inspire pour notre grand plaisirs. Bisessssss
RépondreSupprimerJ'effleure tes mots, ta perception puis les approfondis en regardant autrement les arbres, les herbes... S'approcher de l'écorce et tendre son coeur...A bientôt. Suzâme
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