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jeudi 10 janvier 2013

Le petit cercle





Ce n’était que
l’effleurement
de l’onde
le doux balancement
des branches
l’écume
à peine
posée
le souffle

si léger

l’arbre
se
révélant

comme une

offrande

à
la terre
qui murmure

la mer
qui accueille

au ciel
qui reçoit


ce n’était que cela
ce grand bonheur-là

de n’être

que

brindille

et

retrouver

la

voie.



6 commentaires:

  1. Oui ! retrouver la voie et la suivre sans bruit dans la modestie des herbes du chemin.

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    1. Dans le balancement du roseau qui accueille ce qu'il reçoit, cette richesse-là jamais infime

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  2. N'être que brindille, quelle joie!

    Que ce texte est beau, merci mille fois!

    Hélène*

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  3. Quel bel hommage aux brindilles si légères et fines qu'on pourrait ne pas les apercevoir! Amicalement. Christiane-Anda

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  4. La nature t'inspire pour notre grand plaisirs. Bisessssss

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  5. J'effleure tes mots, ta perception puis les approfondis en regardant autrement les arbres, les herbes... S'approcher de l'écorce et tendre son coeur...A bientôt. Suzâme

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