dans l'obscurité
derrière
le chant
de la
pluie
qui
tombe
j'entends le pas
des ombres
j'entends
chaque rumeur
je sens
chaque
froissement
froissement
de
leurs
présences
chaque mouvement
chaque souffle
je les vois marcher
une à une
le dos courbé
trainant leur passé
que l'eau
ne parvient
pas
à
libérer
je les sens lasses
si lasses
d'incompréhensions
de tourments
de tortures
alors
tout doucement
je les guide
les mène
vers cette clairière
que les chênes
gardiens de la forêt
protègent
par l'humidité de la terre
la complicité du ciel
dans cet élan des arbres
un arc se dessine
et les ombres
s'y abreuvent
se délivrent
Que de grâce et de beauté dans le mouvement de ces ombres allant en toute dignité vers une nouvelle lumière!
RépondreSupprimerHélène*
J'avance au rythme des ombres qui se délivrent, c'est beau.
RépondreSupprimerEn Bretagne, il est un passeur de rivière, un passeur d'âme...
SupprimerCes ombres qui nous assaillent trouvent leur chemin de libération grâce à toi chère Anne. Merci rt belle semaine à toi. Amitié. Joelle
RépondreSupprimerC'est de toute beauté..
RépondreSupprimer"Dans cet élan des arbres un arc se dessine."!!
Quel poème magnifique, quelle sensibilté ....tu guides les ombres et les mènes à la délivrance.
RépondreSupprimerDouce soirée, bises Anne