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dimanche 2 décembre 2012

La marche du pèlerin 2





















Il était là
aux pieds de la chaîne de montagnes
apercevant les cimes enneigées
quelques fragments de ciel
entendant l’appel
écoutant ces voix
qui
en lui
se disaient

Il espérait frôler
toucher la lumière
retrouver l’essence même de l’homme

Alors, il se mit en route
dans ce souffle d’effervescence
de joie qui le portait
l’ascension avait beau devenir
de plus en plus rude
rien ne le fatiguait
il était comme happé
certain
certain qu’enfin là
tout se révélerait
dans un éclat de vie
Les pierres parfois glissaient sous ses pieds
le chemin rétrécissait
n’était plus que sente
la végétation peu à peu disparaissait
pour ne laisser place qu’au minéral
et ses yeux restaient accrochés
à ce rai de lumière
au-delà des sommets

Le soleil se taisait
la lune murmurait
la lune s’effaçait
le soleil chuchotait
et il avançait
parfois avec difficulté
il aurait rampé
s’il l’avait fallu

Enfin
à quelques pas
quelques regards
la cime l’attendait
qui l’accueillit
bras ouverts
dans son grand silence

D’abord
il ne comprit pas
Au-dessus ce n’était que le ciel
et rien ne se révélait
en dessous
il percevait le murmure des hommes
qu’il connaissait si bien
Etait-ce cela
n’était-ce que cela
l’aube du long chemin…






Les mots de la première marche ici










12 commentaires:

  1. Je n'aurais pas pu lui répondre, mais je sais que lorsqu'on entreprend cette marche, on se met à l'écoute de plus que l'audible.

    Qu'il ne soit pas déçu par ce qu'il a trouvé.

    Magnifique poème, Anne !
    Passe une douce soirée.

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    1. Dès que le cœur reste sincère, il n'y a aucune déception sur ce chemin-là, Quicchottine. Merci à toi et belle soirée

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  2. Un chemin qu'il lui reste à découvrir, à moins qu'il ne soit au dedans...

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    1. Un chemin intérieur... Bel après-midi à toi, Hauteclaire. Bisous

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  3. Ton texte est comme un écho de ce qu'écrit Mario Mercier dans son "Journal d'un Chamane". L'ambiance particulière d'une ascension vers soi-même.

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    1. Il faudra que je le lise... Un texte écrit l'année dernière, un certain mardi soir...

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  4. La solitude est belle lorsqu'elle est dite ainsi.
    Belle journée à toi Anne
    Valdy

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    1. Est-on jamais vraiment tout seul ? Tant de choses murmurent autour de nous qui ne demandent qu'à être écoutées. Merci beaucoup, Valdy, et belle soirée.
      Anne

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  5. Il est si long et rude ce chemin, mais l'espoir n'est-il pas plus beau que l'arrivée? Il faut peut-être du temps pour voir vraiment ce que révèle cet aube. Amitié. Joelle

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    1. Je ne suis pas certaine qu'il y ait une arrivée pour ce chemin-là, Joëlle, mais plutôt un cœur qui s'ouvre davantage à chaque pas. Amitié

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  6. Je n'ai pas pu mettre un commentaire sur l'autre article.. Problème technqiue ? Je voulais jouer sur le las-la-là!!! et tu l'as fait dé-jàh!! Amicalement. Ch

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  7. la montagne on espère tjs arriver en haut mais c'est bien dur à grimper

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