C’était là
à quelques mètres
juste à la lisière des yeux
une lumière innommable
une étincelle
une luciole végétale
si fine qu’elle aurait pu
passer inaperçue
mais elle respirait
je l’entendais respirer
j’observais ses petits battements
légers
sans oser m’approcher
je sentais la terre
vibrer
dans ce soupçon lumineux
Puis soudain
plus loin
quelques pas
et tout parut confus
elle s’était évanouie
diluée quelque part
pour éviter un regard
trop bruyant
Alors je repartis
le cœur un peu serré
de l’avoir perdu
Et je l’oubliais
au fil des années
jusqu’à ce soir
où j’entendis
cette même respiration
si petite
si discrète
en moi.
D'une grande sensibilité, une pureté de rosée.
RépondreSupprimerHélène*
Une petite respiration de rosée... Merci Hélène !
SupprimerQuel beau chemin a parcouru cette petite lumière ! Le plus beau qui puisse exister. Amitié. Joëlle
RépondreSupprimerUn très grand merci, Joëlle. Amitié
SupprimerUn superbe moment... merci, Anne.
RépondreSupprimerMerci surtout à toi de venir lire le (la) petit(e) âne... Je suis heureuse que tu déposes ton regard sur mes mots ici.
SupprimerUne petite respiration et un moment infiniment précieux.
RépondreSupprimerMerci Anne de le partager en ces lieux.
C'est un lieu plus discret mais il sera réservé à ces partages-là. Merci à toi, Hauteclaire.
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