Si les
mots
pouvaient
venir
mais
je reste
là
muet
j’aspire
j’aspire
à épuiser
l’onde
salée
je me
tourne vers un ciel
silencieux
vers la
terre
qui me
retient
et
se
dérobe
je crie
je crie
je hurle
inaudible
jusqu’à
comprendre
qu’il me
faut
entendre
alors
l’écume
s’apaise
sur la
mer
au bord
de
mes lèvres
mon cœur
et
une
petite
voix
susurre
quelques lumières
bercées
par la
vague
la
pierre en moi
se
fissure
Ecouter l'eau, le vent, les vagues, la mer, et surtout cette petite voix qui parle... J'aime.
RépondreSupprimerUne pierre en toi... tu vois, je ne crois pas.
Il n'était pas question de moi mais de ce que j'entends, Quichottine. Et puis... tu as raison...
SupprimerEntendre...le maître mot de tout . Ce sont les fissures de la vie qui le permettent.Toujours très belles paroles Anne Merci. Amitié. Joëlle
RépondreSupprimerJe crois en effet, Joëlle, qu'elles nous permettent cette force-là de l'écoute. Merci profondément à toi.
SupprimerMerveille que la poésie qui permet de se mettre à la place d'un rocher et de percevoir cette fissure que la mer entretient par le mouvement incessant de ses vagues. L'Esprit du rocher a parlé...
RépondreSupprimerOn aperçoit cette douleur, cette bouche ouverte qui hurle qui pleure ! l'impuissance est notre réponse... Bonne journée
RépondreSupprimerDans la roche
RépondreSupprimerDes fissures
Où chante le vent
Des blessures
Que panse l'écume...
Ton texte pourrait accompagner le nouveau OB que j'essaie de mettre en forme (pas facile) !
Le Sonneur un beau nom, ou un pseudo ?
Un nom, comme une offrande. Pour ton blog OB, tu m'indiqueras le chemin...
SupprimerBelle soirée à toi, Marine
Tu sais la roche que tu sens et ressens...et je reste à distance de cette beauté. Peur de déranger...Suzâme
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