Tu n’étais
qu’un regard
lorsque je
me suis
approchée
mes yeux
posés
là
quelque part
entre tes
branches
et
tes racines
Je savais
je savais
que j’entendais
ta force
mais je
ne savais pas
pourquoi
cet appel
jusqu’à
sentir
en moi
ton sang
qui coulait
qui affluait
du ciel
à la
terre
qui se
déversait
à chaque
porte
qui
inversait
tout regard
et me
donnait
d’entendre
le frémissement
de l’herbe
un bruissement
comme une
nuit d’étoiles
un
bouillonnement
de
vies
infimes
tu
déversais ta sève
mêlée à
mon sang
pour
entendre
bien
au-delà
de ton
langage
©Anne L S
C'est vraiment très beau, c'est pour le Jeudi en poésie?
RépondreSupprimerJe crois bien que je me suis emmêlée entre le thème de ton défi et le jeudi de l'arbre. Fallait qu'il se dise et je l'ai laissé planter ses racines. Mais oui, c'est bien pour ton jeudi. Belle journée à toi
SupprimerJ'entends, bien au-delà, dans les silences qui ponctuent tes mots, Anne.
RépondreSupprimerAmitié.
Ada.
J'écoute, j'écoute encore son souffle. Amitié à toi. Anne
SupprimerLes arbres entendent nos voix, poèmes et chants, murmures et silences. Comme eux, nous sommes présents. J'aime beaucoup ton poème, Anne et vive ton futur recueil. Suzâme
RépondreSupprimerIls ne font pas qu'entendre, ils parlent aussi et nous ferions bien de les écouter... Quant au recueil, il se peaufine...
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