Pages

mercredi 17 octobre 2012

Folie des herbes









Folie des herbes

qui tissent leur toile

pour tenter de garder

en elles

ce qui

bientôt

ne

sera

plus.


Folie de croire

qu'il faille

tout retenir

dans cette

surdité

du

souffle.
 


©Anne L S

16 commentaires:

  1. Mais c'est folie de vivre, aussi, et vivre, c'est vouloir vivre, continuer...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Vivre m'est souffle de joie pour tout ce que j'entends et ne peux entendre que dans la dépossession. Ne rien nier et ne rien retenir. Le souffle est porteur d'à venir et accueil du présent.

      Supprimer
  2. "Folie de croire..." et si la seule voix était un souffle, née du vent et de la mer, l'origine...Suzâme

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Et si ce souffle, né de la Terre, avait envie de murmurer autre chose que l'origine...

      Supprimer
  3. Réponses
    1. Merci Flipperine et je crois qu'ils sont un peu plus que jolis, parce que je ne fais que les transmettre.

      Supprimer
  4. Oui, folie, tu as raison, retenir est fermeture, refus d'accueil et en voulant garder on perd tout.
    Amitié

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu sais, je me demande si ce n'est pas la Terre qui s'ébroue soudain comme un cheval pour que chaque être vivant ne se rattache plus à ce passé commun de l'origine mais ose avancer en lui faisant confiance.
      "S'enraciner" donne peu à peu de L'entendre... et recevoir ses palpitations... Amitié à toi

      Supprimer
  5. Folie, je ne sais... Mais imagine ce que ce serait si la brindille se laissait seulement aller à ne pas vivre.

    Écrire, écouter, rêver, dire aussi... et même si le souffle est sourd, il peut peut-être encore lire sur tes lèvres ce que tu n'auras pas dit.

    Passe une douce journée, Anne.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai repris le titre premier "Folie des herbes", Quichottine, parce qu'il ne s'agissait pas là de la petite brindille que je suis mais de ce besoin de retenir, d'agripper en nous quand le souffle dit autre chose.
      Par ici, ce sera toujours une écoute profonde de ce qui se dit et je continuerai à l'écrire.
      Je suis touchée par tes mots, Quichottine !
      Belle soirée à toi !

      Supprimer
  6. Folie de croire que la possession est la clef du bonheur .Merci pour ces mots partagés.Bel après midi Anne

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Se déposséder est peut-être une première porte qui s'ouvre sur ce qui nous est murmuré.
      Merci à toi, Andrée !

      Supprimer
  7. La fleur perd sa graine pour refleurir l'année suivante.
    Amitiés
    pimprenelle

    RépondreSupprimer
  8. On dirait presque de la tendresse !
    Hélène*

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Non pas presque, Hélène. La tendresse est toujours profondément là. Je crois que c'est le seul puits d'écoute pour entendre la profondeur de chaque respiration.
      Anne

      Supprimer