Folie des herbes
qui tissent leur toile
pour tenter de garder
en elles
ce qui
bientôt
ne
sera
plus.
Folie de croire
qu'il faille
tout retenir
dans cette
surdité
du
souffle.
Folie de croire
qu'il faille
tout retenir
dans cette
surdité
du
souffle.
©Anne L S
Mais c'est folie de vivre, aussi, et vivre, c'est vouloir vivre, continuer...
RépondreSupprimerVivre m'est souffle de joie pour tout ce que j'entends et ne peux entendre que dans la dépossession. Ne rien nier et ne rien retenir. Le souffle est porteur d'à venir et accueil du présent.
Supprimer"Folie de croire..." et si la seule voix était un souffle, née du vent et de la mer, l'origine...Suzâme
RépondreSupprimerEt si ce souffle, né de la Terre, avait envie de murmurer autre chose que l'origine...
Supprimeret tjs de jolis mots
RépondreSupprimerMerci Flipperine et je crois qu'ils sont un peu plus que jolis, parce que je ne fais que les transmettre.
SupprimerOui, folie, tu as raison, retenir est fermeture, refus d'accueil et en voulant garder on perd tout.
RépondreSupprimerAmitié
Tu sais, je me demande si ce n'est pas la Terre qui s'ébroue soudain comme un cheval pour que chaque être vivant ne se rattache plus à ce passé commun de l'origine mais ose avancer en lui faisant confiance.
Supprimer"S'enraciner" donne peu à peu de L'entendre... et recevoir ses palpitations... Amitié à toi
Folie, je ne sais... Mais imagine ce que ce serait si la brindille se laissait seulement aller à ne pas vivre.
RépondreSupprimerÉcrire, écouter, rêver, dire aussi... et même si le souffle est sourd, il peut peut-être encore lire sur tes lèvres ce que tu n'auras pas dit.
Passe une douce journée, Anne.
J'ai repris le titre premier "Folie des herbes", Quichottine, parce qu'il ne s'agissait pas là de la petite brindille que je suis mais de ce besoin de retenir, d'agripper en nous quand le souffle dit autre chose.
SupprimerPar ici, ce sera toujours une écoute profonde de ce qui se dit et je continuerai à l'écrire.
Je suis touchée par tes mots, Quichottine !
Belle soirée à toi !
Folie de croire que la possession est la clef du bonheur .Merci pour ces mots partagés.Bel après midi Anne
RépondreSupprimerSe déposséder est peut-être une première porte qui s'ouvre sur ce qui nous est murmuré.
SupprimerMerci à toi, Andrée !
La fleur perd sa graine pour refleurir l'année suivante.
RépondreSupprimerAmitiés
pimprenelle
Le cycle de la vie. Amitiés Pimprenelle
SupprimerOn dirait presque de la tendresse !
RépondreSupprimerHélène*
Non pas presque, Hélène. La tendresse est toujours profondément là. Je crois que c'est le seul puits d'écoute pour entendre la profondeur de chaque respiration.
SupprimerAnne