Par ton regard de doute de vie et d’appréhension Par la peur qui m’étreint par cette incertitude d’être Et nos yeux qui se croisent Par tes pupilles ouvertes à l’affut et les miennes quise soulèvent lourdes de ne vouloir plus entendre Par ce souffle qui renaît en nos deux timidités par cette vie soudain s'offrant à nos oreilles
tendues par cette écoute profonde de ce qui se murmure par ton regard ouvert et mes mains offertes par ce que chacun entendra de ce qui nous est
La neige comme un grand drap déposé pour que le coeur enfin se révèle
au rythme des flocons le voile s'éteint l'âme se distille ou se dit
vendredi 11 janvier 2013
Plonger au plus profond du puits au cœur du désert pour sentir la fragilité de la pierre la fébrilité de la terre asséchée qui fléchissent fléchissent sous cette toute petite respiration de vie